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L’anosognosie.

Définition de l'anosognosie.

- Wikipédia : En médecine, l’anosognosie est considérée comme un trouble neuropsychologique. Elle désigne la méconnaissance par l’individu de sa maladie ; de son état, même grave ; de la perte de capacité fonctionnelle dont il est atteint.
- Vulgaris-Médical : ce terme employé en neuropsychologie et en psychiatrie dénote une attitude d'un patient qui ne peut absolument pas reconnaître les troubles dont il est atteint.

L’anosognosie et les troubles cognitifs.

- La méconnaissance de ses troubles par la personne cérébrolésée la rend plus ou moins consciente des réalités en fonction de la gravité des séquelles cognitives et des conditions émotionnelles environnementales.
- L'anosognosie n'est pas permanente, mais elle rend plus ou moins inadaptées, voire incohérentes, certaines procédures exécutives quand elle affecte la personne cérébrolésée et par voie de conséquence les relations sociales s'en trouvent très perturbée.

L’anosognosie et les actes et actions courantes.

- La personne cérébrolésée peut dans de nombreux actes et actions courantes ne pas se rendre compte qu'elle souffre d'anosognosie et par voie de conséquence se comporter en étant persuadée qu'elle a agi en connaissance de cause. Elle n'aura aucune conscience d'adopter une attitude inadaptée et ne sera donc pas en mesure d’analyser et de corriger les erreurs dues aux déficiences cognitives.
- La personne cérébrolésée souffre d’un déficit plus ou moins grand de cohérence des perceptions en raison des lésions neuronales acquises et ne peut donc dans un certain nombre de situations de la vie courante, en raison de l’anosognosie, se rendre compte que son attitude n’est pas adaptée.

L’anosognosie et les velléités.

- La personne cérébrolésée, en raison des conséquences plus ou moins importantes de l’anosognosie, ne prendra pas en compte de nombreux paramètres, d’une action à mener, d’une envie de concevoir quelque chose, d’une décision à prendre, etc.
- La personne cérébrolésée s’engagera vers des objectifs sans prendre réellement la mesure des difficultés, des obstacles qu’elle pourra rencontrer. Elle aura plus ou moins fait une analyse tronquée des difficultés en raison de l’anosognosie.

L’anosognosie et la mémorisation.

- La méconnaissance par la personne cérébrolésée de son état et des difficultés qu’elle aura à gérer certaines actions exécutives l’amènera à se rendre compte de ses incapacités que lorsque l’échec sera consommé ce qui engendrera des souffrances cumulées facteurs de perturbations des processus de mémorisation. La personne ne gardera qu’un souvenir tronqué de la situation qui l’a mise en échec.
- La personne cérébrolésée pourra ne pas paraitre souffrir d’anosognosie dans des situations où elle n’a pas d’implication personnelle, mais pourra paradoxalement ne pas en garder un souvenir.
- La personne cérébrolésée ne mesurera pas en fonction de ses troubles toutes les implications d’un fait, d’un acte, subi ou provoqué et ne mémorisera que partiellement ou pas du tout certain fait et acte.
- L’anosognosie qui affecte les personnes cérébrolésées dans les processus de mémorisation est en lien avec les troubles émotionnels récurrents.

L’anosognosie et les troubles émotionnels et du comportement.

- La personne cérébrolésée sera plus ou moins en difficulté devant des réalités parfois simples comme pour prendre une décision correcte, générer une action cohérente ou recevoir une information avec discernement. Les barrages ou filtrages émotionnels induits par les troubles cognitifs dans des situations perceptives plus ou moins importantes pourront être source de troubles du comportement en raison de l’état émotionnel plus ou moins ingérable qui perturbe la personne cérébrolésée.
- La méconnaissance de l’origine de ses et des conséquences induites sur les perceptions et la relation seront la source de trouble du comportement.
- Les troubles émotionnels et du comportement seront un facteur aggravant des conséquences néfastes de l’anosognosie dans les relations de la vie sociale.

L'anosognosie dans le cadre de l’application de principes appropriatifs.

- L’anosognosie affectera les comportements de la personne cérébrolésée qui ne sera pas en mesure de comprendre les déficiences cognitives qui l’affectent. L’anosognosie sera donc un obstacle récurrent pour l'appropriation.
- Il sera en effet difficile pour une personne cérébrolésée de s’approprier ses troubles en situation de méconnaissance.
- Les principes appropriatifs et allocentristes dans la communication et les attitudes pourront être un moyen d’aider la personne cérébrolésée quand elle se trouve en situation d’échec pour essayer de gommer le sentiment d’infériorité qui pourrait l’affecter.
- L’anosognosie dans ses conséquences pourra affecter les relations avec les proches et tout l’entourage social et familial. Il faudra donc essayer d’éliminer les réactions négatives et les jugements subjectifs liés à l’incompréhension d’attitudes ou de comportements inadaptés voir incohérents.