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Sentiment d’infériorité. Situations d’infériorité ou de subordination. |
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Définition Larousse de sentiment pris dans le sens suivant : Manifestation d’une tendance, d’un penchant. Définition Larousse de situation prise dans le sens suivant : État, fonction de quelqu’un dans un groupe ; place, rang. Définition Larousse d’Infériorité : Désavantage en ce qui concerne le rang, le mérite, la force, etc. Définition Larousse de Subordination : Ordre établit entre les personnes qui rendent les unes dépendantes des autres. |
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Les sentiments d’infériorités ressenties par les personnes cérébrolésées. |
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Les personnes cérébrolésées développent un sentiment d’infériorité dans les situations qu’elles n’arrivent pas à gérer et pour lesquelles elles se trouvent dans l’incapacité d’apporter une réponse correctement adaptée. Le sentiment d’infériorité est exacerbé par le fait que les interlocuteurs appuient souvent là où cela fait mal en pointant les difficultés de la personne cérébrolésée dans tel ou tel domaine. Le sentiment d’infériorité atteint son paroxysme dans les situations conflictuelles ou la personne cérébrolésée est en grande difficulté pour soutenir une contradiction dans la cohérence avec une argumentation adaptée. |
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Les situations d’infériorité ou de subordination |
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Les situations d’infériorité sont fréquentes pour les personnes cérébrolésées, proportionnellement à leurs difficultés exécutives, ce qui est la source d’un état de dépendance qui entraine la subordination. Nous manquons de tolérance dans les rapports sociaux et comme le dit Jean de La Fontaine dans la fable « La Besace », on se voit d'un autre œil qu'on ne voit son prochain ce qui entraine des difficultés d’acceptation de l’autre quand il s’agit du handicap invisible des personnes cérébrolésées. Il y a une part de subjectivité dans le ressenti d’infériorité, car l’intention des proches ou des accompagnants n’est pas toujours bien comprise ou bien analysée, mais le ressenti de subordination est le plus souvent bien réel, car s’est c’est le pouvoir qui domine la relation avec les personnes cérébrolésées. ‘’ Moi je sais et toi tu dois m’écouter, tu n’y arrive pas et
tu dois me laisser faire, tu ne comprends pas et tu dois faire |
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Les déficiences cognitives entrainent un handicap plus ou moins important dans la communication et rendent difficile l’adaptation sociale entrainant chez la personne cérébrolésée un sentiment d’infériorité en raison du manque de tolérance de certain tiers et de leurs attitudes supérieures qui provoquent des situations de subordination et de frustration. |
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